Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara a fait cette annonce, lors d’une visite sur le site de construction de cette infrastructure, le vendredi 6 janvier 2023. Initialement prévue pour la rentrée académique 2022 2023, l’effectivité des cours dans cette université a connu un ralentissement au niveau des travaux de construction.

Un taux de réalisation estimé à 65%
Face à cette situation, dans son adresse aux populations et autres acteurs de l’éducation, Pr Diawara a réitéré la ferme volonté de l’État de tenir la date d’octobre 2023. A en croire le ministre, la taux de réalisation qui est estimé à ce jour à 65%, va connaître une croissance estimée à 95% en août 2023 avant la rentrée universitaire d’octobre prochain.

“L’université de Bondoukou va ouvrir absolument ses portes en octobre 2023. Elle va bel et bien ouvrir ses portes, comme promis par le Président Alassane Ouattara (…). Et je vous assure, ça sera ouvert”, a-t-il affirmé.

"Des solutions ont été trouvées sur les situations de blocages dans les délais imparti"
Toutes les dispositions seront mises en œuvre pour que l’université puisse ouvrir avec la quasi-totalité des infrastructures construites, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique “Les trois derniers bâtiments seront livrés à la fin décembre 2023. Je suis assez optimiste ”, a-t-il promis.

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Des solutions ont été trouvées sur les situations de blocages dans les délais impartis, a indiqué Pr Adama Diawara. Pour cette rentrée universitaire, 500 étudiants seront concernés, de prime abord. Ensuite, 3 000 étudiants seront admis pour une capacité de 1 000 lits.

Pour rappel, l’université de Bondoukou dont la première pierre a été posée en décembre 2019 par le Premier ministre d’alors, Amadou Gon Coulibaly, s’étend sur une superficie de 305 hectares. Elle accueillera 20 000 étudiants à terme, selon des phases de développement dûment planifié par le Programme de Décentralisation des Universités (PDU).
Elle formera des cadres de haut niveau dans les domaines de l’architecture, l’urbanisme, l’art, les lettres, les sciences humaines ainsi que le développement durable. Une faculté de médecine adossée à un centre hospitalier universitaire (CHU) est également prévue.